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Exposition "Philippe Keit : un contemporain à l'âme moderne"

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Antoine Bony, étudiant en Mastère Art ancienà l’IESA arts&culture a choisi pour son PGR (Projet Grandeur Réelle) de présenter une exposition rétrospective du peintre Philippe Keit à la Fondation Biermans-Lapôtre, la maison Belge de la Cité internationale Universitaire de Paris. 

Cette rétrospective est présentée à la maison Belge où Antoine Bony réside en tant qu’étudiant Belge.

antoine bony mastère art ancien

Il a rencontré Philippe Keit en effectuant son stage sur la foire Art Elysées en 2017. Dirigée par Isabelle Keit-Parinaud, la fille du peintre, Art Elysées a été partenaire du Prix Juvenars-IESA durant les deux premières années en exposant le lauréat du Prix sur la foire.

Philippe Keit est né à Paris en 1933 et a étudié aux Beaux-Arts de Lyon. Élève du peintre Jean Souverbie, il fait partie d’un groupe de peintres lyonnais tels que Georges Adilon, Henri Lachièze-Rey ou encore Paul Philibert-Charrin. Son travail est tout d’abord influencé par les artistes d’avant-garde du début du XXème siècle. Il trouve son inspiration dans les peintures des artistes post-impressionnistes, tels que Henri Matisse, Edouard Vuillard, Pierre Bonnard... Portraits, paysages animés, scènes d’intérieur, natures mortes, vues de Paris font partie de son répertoire. Il peint essentiellement à la peinture à l’huile auquel il restera longtemps fidèle.

Il est influencé ensuite par les expressionnistes tel Chaïm Soutine ou Amedeo Modigliani, et affirme son style. Philippe Keit peint avec sensibilité et délicatesse. Ses sujets et sa technique expressionnistes le distinguent des nouveaux courants. Au carrefour des nombreux mouvements artistiques du XXe siècle, il s’oriente vers le «post-Nabisme». Artiste solitaire, Philippe Keit créé dans une réflexion sentimentale et introspective.

philippe keit un contemporain à l'âme moderne
philippe keit un contemporain à l'âme moderne
philippe keit un contemporain à l'âme moderne

En 1963, il reçoit le prestigieux Prix de la Vocation: Marcel Bleustein-Blanchet. La même année, Philippe Keit est sélectionné pour le Prix Fénéon/Othon Friesz. Puis en 1967, le prix du Café du Dôme à Paris. Il participe au Salon d’Automne et est médaillé d’argent par l’Académie des Arts, Sciences et Lettres de Paris, en 1976. En 1977, il s’installe avec son épouse et ses trois enfants dans leur maison familiale, au sud de la Saône et Loire. Son travail est récompensé au Salon de Pâques à Charlieu qui donna suite à l’acquisition d’une de ses œuvres par le Musée de Charlieu. 

Huit ans plus tard, il revient à sa vie parisienne et participe à de nombreuses expositions personnelles et collectives dont le salon d’Angers de 1988 à 1991. Il est représenté jusqu’aux années 2000 par deux galeries parisiennes qui soutiennent son travail et l’exportent aux États-Unis. Toujours en quête d’inspiration, puisant dans le passé, il cherche à s’exprimer avec pudeur, c’est sa façon de se révéler. Il se tourne vers l’abstraction à plus de 83 ans, toujours à la recherche d’harmonie, de poésie. Pour cela, il travaille avec de la musique en fond sonore dont il s’inspire. Il aime Pollock car dit-il, les erreurs et les imprécisions sont belles, sa facture reste expressionniste. Il troque la peinture à l’huile pour de l’aquarelle mais demeure ce peintre poétique, intimiste jouant avec les touches et les couleurs. C’est un peintre qui réveille nos émotions. 

Exposition rétrospective consacrée à Philippe Keit du 4 au 30 avril 2018


Anne Zumsteeg

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Comment avez-vous eu connaissance du festival Ciné Corps et pourquoi avez-vous souhaité y participer ?

J’ai découvert le festival Ciné Corps grâce à une annonce postée par Axelle Chavroz, responsable des stages Métiers de la culture, sur la page facebook réservée aux stages de l’IESA.

J’ai postulé parce que j’avais envie de découvrir l’univers de la danse, sa façon de traiter le corps et le mouvement au cinéma. J’étais aussi curieuse de voir quelles pouvaient être les productions dans ce secteur en réalité virtuelle. Cette annonce me paraissait en accord avec mon cursus et mon désir de travailler dans la production audiovisuelle.

anne zumsteeg mastère production audiovisuelle et cinéma

Quel a été votre mission durant ce stage sur le festival ?

Durant ce stage j’ai eu plusieurs missions dont la principale était de gérer l’espace dédiée à la réalité virtuelle et d’effectuer un travail de médiation/sensibilisation avec le public du Majestic et du Festival qui pour beaucoup s’essayait pour la première fois à la réalité virtuelle. J’étais aussi en charge de la réalisatrice New Yorkaise Cari Ann SHIM SHAM qui était la réalisatrice d’un des quatre films en réalité virtuelle et programmatrice de la sélection américaine du festival. Ma dernière mission a été de coacher une équipe d’artistes au Hackaton du festival.

Comment s’est déroulé le Hackaton ?

Le Hackaton s’est déroulé à la mairie du XVIe arrondissement. Il a démarré le samedi et s’est fini le dimanche avec une présentation de 10 minutes de leur projet devant un jury de danseurs, chorégraphes, producteur et réalisateur. Deux équipes composées de cinq participants se sont affrontées. Leur création s’est fait par étape, d’abord je les ai guidé pour qu’ils aient un pitch au bout de 3h, puis ils ont été guidé par des professionnels comme Cari Ann SHIM SHAM durant leur recherche. L’équipe que je coachais était très diverse il y avait des réalisateurs, des écrivains, des acteurs, des chorégraphes et une programmatrice en réalité virtuelle, leur point commun était leur passion pour la danse. Il y avait un thème commun sur lequel devait se baser les équipes qui était l’objectisation de l’humain et une puissance supérieur et un extrait d’un film programmé au festival. Le prix était une résidence pour faire aboutir ce projet.

Que vous a appris cette expérience ?

Durant ce stage j’ai appris à coacher une équipe. J’ai pu m’essayer à la réalité virtuelle et arriver à en maîtriser les outils, j’ai découvert comment se déroulait un Hackaton et j’ai appris à coacher une équipe d’artiste. J’ai pu voir plus en détail comment s’organisait un festival en plus d’y participer, j’ai appris à comprendre les choix de programmations. Et approfondir mes connaissances en terme de médiation culturelle lors d’un événement culturel.

Data Musicalism

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Alice Paulet et Raphael de Montalembert, anciens étudiants en Bachelor Production et médiation culturelle, se sont retrouvés au sein de la même entreprise créée par Raphael après ses études, Data Musicalism.

Retour sur leur expérience professionnelle pendant leur Bac+3 Production culturelle et après leur formation.

Alice Paulet et Raphael de Montalembert Data Musicalism

Pauline, quel est votre parcours avec Raphaël de Montalembert au sein de l'IESA ?

Intéressée depuis toujours par le milieu de la Musique Électronique et la Production Culturelle, nous avons naturellement pris comme option la spécialité Production afin d’assouvir nos envies d’apprentissage dans ce secteur ainsi que dans l’organisation d'événements. Plusieurs de nos cours en musicologie nous ont également permis de consolider notre savoir-faire et connaissances dans ce domaine.

Raphaël qui travaillait déjà avec des artistes et des agences de booking s’est vu offrir plusieurs belles opportunités lui permettant de rentrer dans le monde du travail dès la moitié de sa troisième année de licence production culturelle.

Pour ma part, j’étais également déjà bien engagée dans le milieu de la musique électronique en tant qu’agent artistique, manageuse et membre du collectif Newtrack. La réalisation du projet grandeur réel m’a permis de valider mon diplôme avec mention, m’ouvrant les portes de la vie active.

Raphael, quelles sont les prémices de DATA MUSICALISM ?

J’avais déjà travaillé 2 ans dans une agence de booking à Bruxelles, et évoluer au contact des artistes m’a toujours passionné. Cependant, je sentais qu’il manquait une certaine proximité entre agent et artiste. L’idée de monter une agence s’est dessiné suite aux échanges que j’ai pu avoir avec des artistes présents dans mon ancienne agence. 

Aimant travailler en contact direct avec les artistes, je suis naturellement devenu le manager d’un artiste américain, très présent dans la scène house depuis les années 80. C’est cette même personne qui m’a convaincu lors de ma visite à Orlando (Floride) de créer mon entreprise.

Je me suis ensuite rapproché de plusieurs personnes qui forment aujourd’hui une équipe cohérente en terme de production, de communication et qui constituent la “Data Musicalism Agency”. Chacun à un rôle distinct et essentiel à cet engrenage, mais la cohésion et la synergie sont nos réels mots d’ordres.

Alice nous a rejoint en janvier avec une énergie et une expertise qui nous a permis de gagner en professionnalisme. L'élaboration du projet, l'esthétisme et la symbolique qui en découlent sont nées de nos rencontres, nos expériences, et de nos expertises complémentaires…

Data a maintenant pris racine, nous avons des artistes venant de différents horizons de l'électronique, des artistes en devenir et d’autre déjà implantés. En parallèle nous organisons une série d'événements toujours plus travaillés dans leurs conceptions et leurs objectifs.

Quels sont les objectifs des deux prochaines années à venir pour DATA MUSICALISM ?

Nous souhaitons étendre nos artistes en France et à l’international en les faisant prospérer, en donnant à leur univers un impact conséquent sur tous nos territoires d’actions. Nous mettrons également un point d’honneur à la réalisation de nos productions hors les murs dans des endroits éphémères et/ou peu fréquentés grâce à des collaborations avec d’autres entités de la scène musicale.

Enfin, nous développons une branche plus expérimentale, grâce à nos différents artistes qui se produisent en live, avec des shows approfondis réunissant toutes les formes d’arts.

Tout n’est que passion et évolution

Quels sont les débouchés en art ?

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L’IESA arts&culture propose différentes formations de niveau Bac+3 et Bac+5 pour préparer les étudiants aux métiers de l’art.

À l’issue de leur cursus, ces derniers ont le choix parmi divers débouchés et peuvent exercer dans une société de vente, un musée ou encore une galerie d’art.

débouchés métiers art

Métiers accessibles avec un Bachelor

Le Bachelor Expertise et commerce de l’art proposé par l’IESA arts&culture constitue la porte d’entrée pour travailler dans l’art. En effet, cette formation en art permet aux étudiants d’acquérir de solides connaissances concernant l’histoire de l’art et les œuvres d’art de différentes époques (de la Renaissance à l’époque contemporaine). Ils développent aussi leurs compétences en organisation et gestion administrative. Leur cursus leur permet également de maîtriser la méthodologie d’expertise des œuvres d’art. En outre, ils apprennent les métiers liés à l’expertise, la vente et l’exposition d’œuvres d’art. Grâce à leur diplôme, ils ont le choix parmi divers débouchés en art.

Débouchés avec un Mastère

Pour accéder à des postes à responsabilités et à un salaire élevé, les titulaires d'un Bac+3 art ont la possibilité de suivre une formation en art de niveau Bac+5. L’IESA arts&culture leur propose un Mastère Art ancien et moderne ou un Mastère Art contemporain. À la fin de leurs études, ils peuvent travailler dans l’art en tant que galeristes, responsables de foire ou de salon, courtiers en art, ou responsables du mécénat. Ceux qui choisissent de se spécialiser dans l’art contemporain peuvent aussi devenir managers d’artistes. L’école d'art propose un Mastère Commissariat d’exposition destiné aux étudiants souhaitant exercer ce métier de l’art. Par ailleurs, cette école propose également une formation professionnelle Mastère professionnel Marché de l'art permettant d’accéder à d’autres débouchés en art comme celui de journaliste spécialisé ou d’expert-conseil en œuvres.

Exposition de Barthélémy Toguo à la Biennale de Dakar

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Barthélemy Toguo, a présenté un travail inédit pendant la Biennale de Dakar / Dak’art 2018 OFF à la Galerie de la Librairie des 4 Vents de Dakar du 3 mai au 2 juin 2018, Hafida Jemni Di Folco, directrice du département Afrique de l’IESA arts&culture a assuré le commissariat de cette exposition.

Barthélémy Toguo endosse une traduction du monde à partir de faits historiques et contemporains dans des territoires lointains ou proches.

Barthélémy Toguo Biennale de Dakar / Dak’art 2018 OFF

Les étudiants du Madiba Leadership Institute de l'ISM Dakar ont réalisé leur premier projet grandeur réelle avec l'IESA arts&culture dans le cadre de la magnifique exposition de Barthélémy Toguo, curatée par Hafida Jemni di Folco, responsable du département Afrique de l'IESA arts&culture, pour le Off de la Biennale de Dakar.

L'implantation de l'IESA arts&culture à Dakar dans le cadre d'un partenariat avec l'ISM pour développer un Programme Art et Culture au sein de cette prestigieuse école se fait avec le même désir d'offrir aux étudiants la possibilité de réaliser des événements avec les plus grands artistes.

 

BEYOND FARHANEIT 451*/ A Book Is My Hope / Hommage : les Manuscrits de Tombouctou, une bibliothèque idéale ? 

(*) 451 degrés Fahrenheit représente la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume

L’exposition « Beyond Fahrenheit 451 / A Book Is My Hope » interroge l’importance capitale de l’acquisition du savoir en tant que réponse à l’obscurantisme, la censure, le blasphème. 

Barthélémy Toguo avec des voies singulières traversant le passé, le présent et le futur invite à un dialogue entre le regardeur et les formes qui se déplient en installation, vidéo, dessins sur papier, aquarelle, encre, feu ainsi qu’une documentation nourricière. 

L’installation centrale, « A Book Is My Hope » est une œuvre monumentale traversant le hall de haut en bas, telle une défaite, affichant une insolente rupture dont l’issue, en définitive, est un livre géant ouvert. Le livre devient le signe d’une véritable paix, d’une conversion par l’acquisition d’autres paradigmes soutenus par le savoir. Sur le sol, gisent les restes de l’envol révolutionnaire. 

« Beyond Fahrenheit 451* / A Book Is My Hope » est un tout cohérent en parfaite adéquation entre le thème de Dak’art, la mémoire du continent africain, via Tombouctou ville bibliothèque du XI au XVè siècle, avec ses idées, ses intellectuels comme Senghor, l’Art Nègre.

Se former au droit du marché de l’art

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Outre l’attribution d’une valeur ou l’authentification, l’expertise d’une œuvre d’art requiert également une expertise juridique. Une bonne maîtrise du droit dans ce domaine est donc essentielle.

Durant leur formation en droit du marché de l'art, les étudiants de l’IESA arts&culture apprennent à comprendre le système juridique, réglementaire et fiscal en vigueur en France.

formation droit du marché de l'art

Pourquoi faire une formation en droit du marché de l’art ?

Dans le secteur du marché de l’art, réaliser un travail d’expertise de sécurité sur les œuvres d’art et sur les transactions est indispensable. Les experts doivent connaître parfaitement la situation juridique des œuvres, leur assurance et leur conservation. Ils doivent étudier les risques encourus dans le cadre des logistiques liées au transport et à la régie. Par ailleurs, le travail d’expertise des œuvres d’art requiert également une bonne connaissance des transactions et des contractualisations au regard de la réglementation générale propre au marché de l’art.

La maîtrise des obligations fiscales ainsi que des droits de la propriété intellectuelle des artistes ou de leurs ayants droit est incontournable. Dans le cadre d’une formation en droit du marché de l’art, les étudiants de l’IESA arts&culture acquièrent les bases essentielles du système juridique, réglementaire et fiscal en vigueur en France. À travers les programmes, l’école leur apporte également des connaissances spécifiques en matière de droit du marché de l’art, du patrimoine et de la création.

Choisir une formation en droit du marché de l’art

Pour que les étudiants puissent maîtriser les liens existants entre art et droit, l’IESA arts&culture propose différentes formations droit du marché de l'art Bac+3 et Bac+5. Pour un parcours de trois ans, les étudiants peuvent intégrer le Bachelor Expertise et commerce de l’art. Les cours permettent d’appréhender entre autres le droit du marché de l’art, le management, les assurances et la gestion. Grâce à ce cursus, les étudiants acquièrent de solides compétences, notamment en matière de droit et de réglementation du commerce de l’art.

À l’issue de cette formation, les apprenants peuvent renforcer leur savoir-faire en intégrant le Mastère Art ancien, le Mastère Art contemporain ou le Mastère Commissariat d'exposition. Au cours des deux années de ce Bac+5 droit du marché de l'art, les étudiants en art ancien sont formés sur la législation et le financement en droit du marché de l’art ancien et du patrimoine, et sur l’organisation administrative, juridique et politique d’acquisitions muséales. Les étudiants en art contemporain abordent pour leur part le droit du marché de l’art contemporain à travers des cours théoriques et pratiques.

Roxane Kisiel, lauréate 2018 Prix Juvenars-IESA

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Roxane Kisiel, artiste de 26 ans mélangeant les techniques de broderie sur papier, tissus, fils et gravure, est la lauréate 2018 du Prix Juvenars-IESA. Elle recevra la somme de 5 000 euros et exposera dans la Galerie de l’IESA arts&culture au mois d’octobre 2018.

Dans son travail, elle exprime « la fragilité et la précarité de ce savoir vivant par la même et sujet à l’anéantissement ». Cette artiste met l’accent sur des oeuvres qui évoquent un contraste entre la vie et la mort. Roxane a déjà exposé au musée d’Ussel en 2013 alors qu’elle étudiait à Bruxelles.

roxane kisiel lauréate 2018 prix juvenars-iesa

Comment avez-vous eu vent du Prix Juvenars-IESA ?

C’est par l’intermédiaire des sites de recensement de prix et résidences d’artiste présents sur internet que j’ai eu connaissance du prix Juvenars-IESA. C’est à la lecture de l’appel à candidature et en prenant connaissance des conditions de participation que j’ai décidé de soumettre mon portfolio, dans l’espoir de pouvoir exposer à Paris.

Pourquoi avoir choisi cette œuvre « La Grande Broderie » pour participer au Prix Juvenars-IESA ?

J’ai souhaité présenter la « Grande Broderie » au prix Juvenars-IESA car elle est selon moi la pièce qui exprime au mieux mes recherches sur la fragilité de l’existence. En effet, elle est l’aboutissement d’une réflexion autour de la mort, entendue comme une poétique de l’ouverture des corps. Le travail du fil sur l’élément papier vient de ma pratique de la gravure pour laquelle j’ai été formée. En effet, c’est par l’intermédiaire des techniques d’impression que je me suis en premier lieu confrontée à la réalité sensible du papier, matériau qui révèle par le passage sous la presse le travail d’élaboration de la matrice. C’est ainsi que peu à peu, j’ai intégré à mon travail de gravure les techniques de broderie que j’exerçais en parallèle de mes projets, mêlant alors le fil et le papier. 

Que vous apporte un prix tel que celui-ci ?

Grâce au prix Juvenars-IESA et à l’exposition dans la galerie de l’IESA, je bénéficie d’une visibilité qui me permet de présenter mon travail à des acteurs de la scène contemporaine. Les propositions d’exposition à venir me donnent des perspectives enthousiasmantes, et le financement apporté par le prix m’offre la possibilité de continuer des projets ambitieux, avec une plus grande facilité pour me procurer un matériel souvent coûteux.

Prix VMF-IESA arts&culture

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Depuis 2002, l'IESA arts&culture est associé à l’association Vielles Maisons Françaises pour récompenser l'animation culturelle d'un site patrimonial.

Le Prix Vieilles Maisons Françaises (VMF) est décerné chaque année à des édifices non protégés au titre des Monuments historiques mais ayant un intérêt majeur pour l'Histoire et l'Histoire de l'art. Ce label est décerné par une commission composée de professionnels.

prix vmf-iesa 2017 patrimoine chateau chemery

Château de Bosmelet

Pour la mise en valeur touristique du patrimoine français

Les propriétaires du château de Bosmelet se voient offrir par l’IESA arts&culture un cycle de formation de 4 mois, une étude de développement touristique et un chèque d’une valeur de 2 300€ pour améliorer l’accueil du public. En offrant une étude de développement touristique réalisée par les étudiants du Mastère Patrimoine et tourisme culturel et une année de formation en Médiation et production culturelle, l’IESA arts&culture œuvre pour la mise en valeur touristique du patrimoine français et sa transmission.

Le château de Bosmelet situé dans au cœur du pays de Caux entre Rouen et la Côte d’Albâtre, classé Monument Historique depuis 1966 est un magnifique témoin de l’architecture Louis XIII. Il a été acquis en 2016 par Alain Germain qui l’a ouvert au public depuis.

Le château actuel est bâti en 1632 sur les ruines d’un château fort du XIème siècle dont on retrouve les fondations dans les caves. Le château est épargné à la Révolution puis à nouveau lors de la guerre de 1870. Il deviendra une importante rampe de lancement pour les missiles V1 des allemands conçus pour bombarder Londres. Au printemps 1943, le colonel Hollard fait savoir aux alliés la stratégie de l’ennemi. En février 1944, les forces aériennes alliées bombardent le site 28 fois, 200 bombes sont déversées et deux atteignent le château. Le parc subit de graves dommages et la rampe de Bosmelet n’enverra jamais ses missiles.

Les travaux de restauration

Une première tranche de travaux avec notamment la réhabilitation du premier étage du château (planchers, cloisons, portes). D’importantes restaurations restent à prévoir dû au manque d’entretien et à l’état d’abandon partiel dans lequel le château avait été laissé. Maçonneries, menuiseries, couverture et charpente sont au programme de la prochaine tranche de rénovation.

prix vmf iesaDe gauche à droite : Pierre Chandès (professeur à l'IESA arts&culture), Philippe Toussaint (président des VMF), propriétaires du château du Bosmelet

Château de Chemery

Cette année, c’est le Château de Chemery qui est primé. L'IESA arts&culture lui offre une formation ainsi qu'une étude de valorisation touristique, réalisée par des étudiants de première année de Mastère Patrimoine et tourisme culturel sous la tutelle de Pierre Chandès, spécialiste en évaluation économique d'un événement culturel et aide au développement culturel d'un territoire.

Dans le cadre de cette étude, les étudiants en patrimoine se sont rendus le 19 octobre dernier au Château de Chemery Prix IESA-VMF 2016. Les propriétaires du château, Axel et Cécile Fontaine, leur ont fait une visite du propriétaire dont une partie est actuellement une maison d’hôtes et l’autre sera transformée en musée.

Une jolie découverte pour nos étudiants qui ont eu l'occasion de mettre en pratique les connaissances acquises au cours de leur formation Bac+5.


Prix Juvenars-IESA et ventes aux enchères

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Les Rencontres de l'IESA-{CORRESPONDANCES DIGITALES]

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Les rencontres ont eu lieu le 29 juin à l’IESA arts&culture sur le thème Patrimoines, tourismes et numérique. À cette occasion, 17 professionnels se sont réunis afin d’échanger sur leurs enjeux et leurs perspectives. Plus de 300 inscriptions de professionnels ont été enregistrées pour participer à cette journée de rencontres.

Rencontres de l'IESA-{CORRESPONDANCES DIGITALES]

Intervenant en communication depuis 2013 à l’IESA arts&culture, Antoine Roland a souhaité cette année proposer un projet aux étudiants en 2ème année de Mastère Patrimoine et tourisme culturel.

Ce projet a été mené durant toute l’année scolaire et avait pour objectifs de :

  • Sensibiliser les étudiants à un ensemble d’approches du numérique dans le secteur patrimonial
  • Les faire monter en compétences sur l’organisation d’un évènement en partageant un ensemble de méthodologies en termes de conception de programme, d’organisation logistique, de promotion et valorisation évènementielle
  • Développer leurs réseaux professionnels et leur permettre de rajouter une référence attractive pour les employeurs grâce à cet évènement

Pour ce faire, les étudiants ont réalisé une veille et rédigés une note de synthèse au 1er semestre sur un ensemble de thématiques : réalité augmentée / virtuelle et médiations, applications mobiles et valorisation des patrimoines d’un territoire, jeunes publics et médiations numériques, réseaux sociaux chinois et institutions culturelles françaises.

Sur la base de ces dossiers, il a ensuite été proposé aux étudiants de concevoir dans sa globalité un cycle de rencontres durant le 2ème semestre. Cela leur permettait ainsi d’identifier, mettre en œuvre et coordonner l’ensemble des actions nécessaires à la conception et à l’animation d’un évènement.

"Ces tables rondes nous ont permis de confronter nos recherches à l'expérience variée des professionnels que nous remercions chaleureusement pour leur présence et leur entrain !"

Max Debellegarde - Étudiant

Pour la programmation de l’évènement, les étudiants ont identifié les thèmes qui seraient traités durant ces rencontres, établi une liste d’intervenants pour leur proposer de participer à cet évènement et élaboré les techniques d’approche de ces professionnels et les supports d’animation de ces différentes rencontres.

Pour l’organisation logistique, les étudiants ont recensé l’ensemble des besoins nécessaires à l’organisation de l’évènement (salle, besoin techniques, nourritures), négocié un budget avec l’administration de l’IESA arts&culture et réparti les différentes actions à mener et se sont coordonnés dans la réalisation de ces différentes tâches.

Enfin concernant la communication de l’évènement, les étudiant ont travaillé sur l’identité visuelle de l’évènement en produisant et en déclinant l’ensemble des supports print et web nécessaires à la communication, coordonné avec l’administration de l’IESA arts&culture les actions de communication à mener et ont participé activement à la diffusion dans leurs propres réseaux de cet évènement.

Appel à candidatures de l'IESA Incub'

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L’IESA Incub’ clôturera son appel à candidature des startups de l'entrepreneuriat culturel pour la deuxième promotion de l'IESA Incub' Paris le 16 septembre 2018.

Le Comité de sélection de l’IESA Incub' se réunira le mardi 2 octobre 2018 pour choisir les huit prochaines startups. Il est notamment constitué par des représentants du Ministère de la Culture, de la Région IDF, de la Caisse des dépôts, du MEDEF, d’Orange, de KPMG, d’Alto Avocats, de Kalima PR et de SoweFund. L’intégration des 8 prochaines startups parisiennes aura lieu dès le 5 novembre 2018 pour 18 mois d'incubation.

L’IESA Incub’ se développe à l’international avec l’IESA Incub' Dakar qui clôturera son premier appel à candidature des startups de l'entrepreneuriat culturel pour la première promotion le 18 novembre 2018. Le Comité de sélection IESA Incub' Dakar se réunira le lundi 3 décembre 2018 juste avant la 3ème édition du Dakar Digital Show organisé par Orange Sonatel les 5 & 6 décembre 2018.  Le comité de sélection de l’IESA Incub’ Dakar est composé notamment de représentants du Ministère de la Culture au Sénégal, l’Ambassade de France au Sénégal, d’Orange Sonatel, d’Eiffage, de British Council, Digital Virgo, de KPMG, d’InTouch, entre autres. L’intégration pour 18 mois d'incubation des 10 prochaines startups dakaroises débutera le lundi 7 janvier 2019.

Évènements

L’IESA Incub’, l'accélérateur d’entrepreneuriat culturel de l’IESA arts&culture, sera présent les 28 et 29 août 2018 à l'Université d'été du Medef pour sa 20ème édition qui se déroulera comme chaque année sur le Campus d'HEC à Jouy-en-Josas avec un espace Innovation dédié à l'Intelligence Artificielle. Dans ce cadre, un challenge pour mettre en lumière les startups les plus prometteuses sera organisé. IESA Incub' est heureux d'annoncer la présence de deux de nos startups sur l'Espace Innovation de l'UE qui fêtera sa dixième édition, dont la Participation de Oystr pour le prix du concours de pitch des startups dans le cadre du challenge startups sur l'espace Innovation, dans la catégorie Mobilité/Tourisme.

La participation à l'Université d'été du MEDEF permet une belle visibilité via notamment une mise en avant chaque jour d'une startup sur le Twitter du MEDEF. C’est l’évènement politique et économique de la rentrée avec la participation de 6 000 chefs d'entreprises, de cadres dirigeants, de représentants du gouvernement et + de 400 journalistes...

La création par l’IESA arts&culture et Strate, école de design 

L'IESA Incub' avec la participation de Strate, école de design, deux écoles du groupe Studialis Galileo, 1er groupe européen d’enseignement supérieur privé et deuxième mondial, propose et réalise 4 trophées représentant un "nuage de mots" en 3D, sur une idée du Musée des nuages, startup accélérée au sein de l’IESA Incub’ et parrainée par Patrick Schmitt, directeur Innovation du MEDEF. Le trophée sera le reflet des concepts et des thématiques clés liées à l’intelligence artificielle au sein de l’Espace Innovation de l’Université d'Été du MEDEF 2018.

Le 29 août à 17h, ces quatre trophées seront décernés pour le prix du concours de pitch des startups, organisé sur l’Espace Innovation, pendant l’Université d’été du MEDEF 2018.

Festival KERKENNAH#01

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En juin 2018 s’est tenu la première édition du festival international de Kerkennah#01, festival dédié à la photographie et aux arts visuels sur l’archipel de Kerkennah, au large de Sfax en Tunisie.

Du 22 au 27 juin, sur les îles de Kerkennah, onze étudiants de l’IESA arts&culture en immersion totale ont contribué à la tenue de cet évènement : Julien Barbe, Louise Barranger-Léonard, Morgane Cerveaux, Morgane Delaby, Camille de Sancy, Alia Euchi, Jin Huang, Inès Lecointe, Chloé Loango, Basma Otmani et Martin Simand.

Festival KERKENNAH#01

Six d’entre eux sont arrivés en amont de l’ouverture publique et ont fait connaissance avec les étudiants tunisiens, les artistes et les six commissaires d’expositions. Ils ont monté et mis en place toutes les installations artistiques (photo, vidéo, installations) présentées durant le festival sur trois sites principaux : le chantier naval à El Attaya, la maison de marabout à avec la Ghaya Gallery et l’école Ouled Kacem à Ouled Kacem, l’exposition photographique de Ramla.

La journée d’ouverture eut lieu le 21 juin et a débuté sur le ferry dès la traversée de Sfax vers Kerkennah. Durant le voyage, un panorama de toutes les danses traditionnelles tunisiennes accompagné d’un orchestre traditionnel a été présenté. Les heureux participants ont ensuite été magnifiquement accueillis au Grand Hôtel de Kerkennah par des musiciens de la troupe Hadra el Ataya, revêtus de leurs habits traditionnels. Une première visite a eu lieu sur les différents lieux d’exposition afin de s’en imprégner. La soirée a commencé autour d’un somptueux buffet tunisien toujours accompagné de l’orchestre Hadra el Ataya et s’est poursuivie très tard avec un concert du groupe franco-tunisien Tree 9.

Kerkennah #01 s’est ensuite ouverte au public dès le lendemain et ce jusqu’au 27 juin. Les étudiants de l’IESA arts&culture étaient présents chaque jour sur les lieux d’exposition afin de faire la médiation culturelle auprès du public. Chaque jour une programmation d’ateliers, des discussions, des rencontres et des projections étaient proposés au public.

Les soirées étaient dédiées à la musique : afro jazz, soul-funk, musique traditionnelle tunisienne, ou encore DJ’s.

Nos étudiants ont été éblouis et envoutés par l’accueil et la gentillesse des tunisiens, les échanges avec les étudiants tunisiens, commissaires d’expos et artistes ont été intenses, forts et formateurs, les organisateurs du festival se faisant un point d’honneur à rendre leur séjour inoubliable et agréable car ils ont pu à la fois apprendre au contact d’acteurs de la vie culturelle, découvrir une culture par l’échange avec les étudiants, les commissaires d’exposition et artiste étrangers (Afrique du sud, Algérie, Egypte etc). Et enfin se détendre dans ce lieu paradisiaque qu’est l’archipel de Kerkennah en profitant des plages !

Vincent Rola

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Vincent Rola est diplômé du Mastère Art contemporain et a effectué de nombreux stages au sein de galerie.

C'est un mois après l'obtention de son diplôme qu'il a intégré la Galerie Lehalle pour en devenir, aujourd'hui, le co-directeur.

Sa galerie a aussi donné deux oeuvres d'art pour la vente aux enchères du Prix Juvenars-IESA.

vincent rola alumni mastère art contemporain

Pouvez-vous présenter la Galerie Lehalle ?

Pascale Lehalle a fondé la Galerie Lehalle en 1989. Située dans le quartier de la Tour Eiffel, la galerie promeut l’art contemporain et a permis à des artistes du monde entier d’exposer en France.

Pascale, elle-même artiste sous le nom de Pascale Courbot, s’est toujours donné comme point d’honneur de ne pas avoir une ligne artistique précise et fermée. Nous fonctionnons au coup de cœur artistique et humain ce qui nous pousse à exposer uniquement des artistes avec lesquels nous avons de réelles affinités et qui ont un message à transmettre à travers leur art. La galerie présente principalement des artistes peintres, mais aussi des sculpteurs et des photographes. 

Pascale possède aussi une très belle collection de gravures bulgares des années 1980, dont nous travaillons actuellement la promotion.

Pourriez-vous vous nous présenter votre parcours ?

En 2015, avec une licence de Lettres-Histoire-Droit en poche, j’ai intégré le Mastère Art contemporain à l’IESA arts&culture à Paris. J’ai pendant cette période appris beaucoup sur le marché de l’art contemporain, tant par les cours théoriques et professionnels que par les stages. Mes stages se sont effectués dans trois galeries différentes : la galerie Mathias Coullaud, la galerie De Roussan, et la galerie Jeanne Bucher Jaeger.

Diplômé en mai 2017, j’ai commencé à collaborer avec Pascale Lehalle en juillet de la même année avec une mission simple : faire un inventaire complet de sa collection personnelle et de celle de la galerie. Nous nous sommes tout de suite bien entendu et avons décidé d’étendre notre collaboration pour une première année afin de développer la galerie, fort de la très grande expérience de Pascale et de mes compétences fraîchement acquises j'ai pris le post de co-directeur de la galerie.

La volonté de Pascale est de passer le témoin à la nouvelle génération. Il serait terrible de perdre l’histoire des petites galeries parisiennes, qui ont écrit des pans entiers de l’histoire de l’art.

Pourquoi avez-vous décidé de donner des œuvres pour le prix Juvenars-IESA ?

Durant cette année très riche, nous avons travaillé sur beaucoup de projets d’expositions, soit organisés par nous-même, soit avec des collaborateurs. Juliette Ferrante, aussi diplômée de l’IESA arts&culture, a par exemple effectué le commissariat de l’exposition « Géométrie en Mouvement » en exposant les œuvres de Kenia Almaraz Murillo et Elliott Causse. Nous avons également travaillé avec Japan Promotion, chargé de faire la promotion de la culture et des arts japonais dans le monde.

C’est avec plaisir aujourd’hui, que nous avons choisi de donner deux œuvres pour la vente du Prix Juvenars-IESA. Nous sommes en effet très liés à l’IESA arts&culture. C’est Manon Broglin et Lucie Hallouet qui nous ont proposé d’y participer. Nous leur avons confié une peinture de Pascale, Oasis, et une toile de Noël Vérin, artiste de la galerie, Brigitte.

Ce fût une très belle initiative de la part de l’IESA arts&culture de créer ce prix. Il va permettre en effet à huit jeunes artistes d’être mis en lumière et à des étudiants de se faire une belle expérience professionnelle qui les poussera à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Thomas Gauvillé

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Thomas Gauvillé, responsable des stages pour le département Marché de l'art, présente son rôle au sein de l'IESA arts&culture pour aider les étudiants à trouver des stages et à participer à des événements partenaires.

Ancien étudiant de l'IESA arts&culture en Bachelor Expertise et commerce de l'art, il est d'autant plus au courant des problématiques que peuvent rencontrer les étudiants dans la recheche de leur stage.

thomas gauville responsable stages marché de l'art

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

Après mon Baccalauréat en 2004, je suis entré à l’École du Louvre pour deux ans pendant lesquels j’ai pu me spécialiser en peinture française et en héraldique. Les aléas de la vie ont fait que j’ai dû prématurèment quitter Paris et changer de voie. J’ai alors entrepris un apprentissage en lutherie à Toulouse puis en Angleterre qui m’a non seulement formé à la facture elle-même mais également à l’expertise en instruments à cordes anciens et en archèterie.

Diplômé d’un Diplôme des métiers d'art, j’ai ensuite intégré l’IESA arts&culture d’où je suis sorti diplômé en 2014.

Quel est votre rôle au sein de l’IESA ?

Aussitôt après mon diplôme, j’ai commencé à travailler au sein de l’IESA arts&culture où j’ai enseigné l’héraldique, l’histoire et l’histoire de l’art. Aujourd’hui, en plus de l’enseignement, je suis chargé du département des stages pour le Marché de l’art. Mon rôle est de faire le lien entre les entreprises et les étudiants de l’école. Pour cela, il faut conserver et enrichir le réseau de galeries, maisons de ventes, cabinets d’expertises, foires et salons afin de proposer une offre variée de stages aux étudiants.

Aller sur le terrain, rencontrer les professionnels et leur proposer un partenariat pérenne en leur montrant le dynamisme, l’efficacité des étudiants et leur passion pour l’art et son marché. Il est toujours agréable – et valorisant pour le service – de croiser au détour d’un stand ou lors d’un vernissage, d’anciens étudiants de l’école internationale des métiers de la culture et du marché de l'art qui ont réussi à se rendre indispensables auprès de leur structure et ont pu ainsi transformer leurs stages en un emploi stable.

Pour que cela se perpétue au fil des années, le département des stages accompagne les étudiants en leur proposant de nombreuses offres variées et en prodiguant conseils ou mises en garde afin que les futurs acteurs du marché apprennent dans de bonnes conditions et dans des structures dispensant un apprentissage de qualité. 

Nous avons également à cœur de responsabiliser les étudiants et il s’agit de faire en sorte que ceux-ci se portent candidats à un poste par eux-mêmes tout en s’assurant du bon déroulement de leur stage en temps réel.

Nous offrons également un nombre croissant d’offres sur des événements ponctuels dont l’école est partenaire et qui proposent, sur un court laps de temps, une vision globale et efficace du fonctionnement d’une foire, d’un salon ou d’une exposition.

Quels sont les partenariats emblématiques de l'IESA arts&culture ? De nouvelles synergies sont-elles envisagées ?

Le département des stages pour le Marché de l’art s’emploie à tisser des liens de partenariats avec les plus grandes structures du marché actuel. Nous travaillons depuis des années maintenant avec des salons aussi prestigieux qu’Art Paris Art Fair, Paris Photo, Asia Now, AKAA, Drawing Now ou DDessins qui savent toujours former les étudiants de la meilleure et la plus efficace des façons.

Cependant, de par ma formation et mon goût, je tiens à rééquilibrer les forces entre une offre trop souvent axée sur l’art contemporain et des arts anciens et modernes parfois mis de côté ou des disciplines artistiques trop souvent délaisséés. Créer des partenariats avec des foires d’art ancien renommées comme le Salon du Dessin ou la Biennale de Paris me semble alors indispensable.

Par ailleurs, étant moi-même provincial, je pense qu’il faut davantage s’ouvrir aux structures de toute la France. Les recoins les plus lointains du pays regorgent d’initiatives culturelles déjà bien installées ou en devenir qu’il est nécessaire d’encourager. Je pense notamment aux nombreux pôles régionaux comme, par exemple, le Centre d'art et photographie de Lectoure, la Synagogue de Delme ou encore le tout nouveau centre d’art et de design La Cuisine près de Montauban.

Enfin, il est indispensable de s’ouvrir aussi à l’étranger, c’est pourquoi nous allons bientôt visiter les plus grandes foires européennes comme la TEFAF de Maastricht, la BRAFA à Bruxelles, ArtBasel à Bâle, Masterpiece ou la Frieze Art Fair de Londres afin de leur proposer des partenariats au sein des différents commissariats d’expositions.

De beaux partenariats pour nos étudiants en cette rentrée !

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L’IESA arts&culture bénéficie d’un large réseau de partenaires permettant aux étudiants de participer à des événements culturels importants et de voir ainsi l’envers du décor.

Les partenaires métiers de la culture

Durant tout le mois de septembre nos étudiants en métiers de la culture participent à Kiosquorama, un festival éco-citoyen gratuit et itinérant se déroulant dans les kiosques à musique des parcs et jardins parisiens ainsi qu'à Classique au vert, les Floréales Théâtrales au Théâtre de Ménilmontant ou dix compagnies théâtrales présentent leur créations le temps d’un week-end, Paris Electronic Week, le festival des musiques électroniques qui a lieu à la Gaité Lyrique. Cet évènement est en amont de la Techno-Parade et permet des échanges entre les professionnels de la musique électronique.

Culture au Quai, un salon dédié aux sorties culturelles en tout genre (cinéma, spectacles, musées, opéras, labels etc.) et Plastique Danse Floor, un rendez-vous mêlant danse et art contemporain dans le potager du Roi à Versailles.

Les partenaires marché de l'art

Nos étudiants des filières marché de l’art ne sont pas en reste avec Parcours des Mondes, le Salon international des arts premiers qui se déroule chaque année dans les galeries du VIème arrondissement, les Journées du Patrimoine qui ont lieu cette année les 15 et 16 septembre, où les étudiants de l’IESA arts&culture auront l’honneur de présenter aux visiteurs le Mobilier National situé dans le XIIIème arrondissement ainsi que la Manufacture de Sèvres à la Cité de la céramique à Sèvres.

Enfin à la fin du mois se tiendra la District Art Fair, une foire consacrée à l’Art Urbain et qui se déroulera à l’Hôtel Drouot pour la première fois.


Paris Electronic Week

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Dans le cadre du partenariat tissé depuis plusieurs années avec Technopol, l’association au service de la culture electro, les étudiants de l’IESA arts&culture ont participé à la Paris Electronic Weekà la Gaité Lyrique.

L’occasion pour eux de rencontrer les principaux acteurs des musiques actuelles.

Paris Electronic Week 2018

Paris Electronic Week, l’évènement dédié aux musiques électroniques, s’est tenu cette année du 26 au 28 septembre 2018, juste après la Techno-Parade qui a eu lieu le samedi 22 septembre.

L’IESA arts&culture est partenaire de la manifestation depuis sa création et ce à l’initiative de Fabrice Bonniot, professeur référent « Musiques et cultures actuelles » à l’IESA arts&culture. Chaque année une vingtaine d’étudiants de l’école participent à cet évènement passionnant sur toute sa durée et se confrontent ainsi à la mise en œuvre de ce rendez-vous culturel important. Une expérience riche de rencontres, d’échanges et d’expériences uniques avec les concerts et les soirées.

À mi-chemin entre un salon professionnel et un festival, surnommé la PEW continue de grandir pour sa sixième édition avec un programme enrichi de conférences et de workshops organisés à la Gaité Lyrique, lieu historique de l’évènement.

D’autres lieux sont investis par la PEW tel l’Aérosol, le Centre Pompidou, Concrete et la Maison de la Culture du Japon avec une belle programmation artistique de lives, DJs sets, des performances audiovisuelles et même une création artistique originale.

Signalons notamment Signal Space qui a eu lieu les jeudi et vendredi soir avec des installations numériques et des rencontres inédites entre artistes vidéo et compositeurs de musique électronique, le Centre Pompidou a accueilli la soirée electro Japonisme, le Japon étant à l’honneur cette année avec la Croatie. Enfin La Maison de la Culture du Japon s’est associé à la PEW en recevant la soirée Tokyo Hit avec des invités prestigieux.

Plus de cent intervenants internationaux ont animés pas moins de quarante rencontres autour de l’écosystème électronique et ont permis de très nombreux échanges. Fabrice Bonniot y a notamment animé deux rencontres :

  • avec Olivier Degorce, photographe et plasticien, à l'occasion de la sortie de son livre cette année "Plastic dreams" sur la naissance de la scène électronique en Ile-de-France dans les années 90
  • avec Ben Vedren, Aki-Ra Sunrise et Femur pour "Bio-scillations", la résidence de création franco-japonaise

 

Zapatos Rojos

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L'artiste Elina Chauvet a sollicité toutes les bonnes volontés de l’IESA arts&culture afin de participer à la reproduction de son œuvre "Zapatos Rojos" (Chaussures Rouges), réalisée dans le cadre de l'exposition "YES AND MORE NO" qui se tiendra du 11 au 13 octobre 2018 à l'Espace Thorigny.

« Yes And More No » traite de la violence sexuelle faite aux femmes à travers une approche artistique. La réalisation de cette œuvre s’est déroulée lundi 1er octobre 2018 à 13h, dans la cour - jardin de l'IESA arts&culture (1 Cité Griset, 75011, Paris).

zapatos rojos exposition yes and more no
zapatos rojos exposition yes and more no
zapatos rojos exposition yes and more no
zapatos rojos exposition yes and more no

Sous le soleil de l’été indien et au milieu du jardin, les étudiants en MBA se sont attelés à revêtir de peinture rouge sang des chaussures de femmes collectées via l’école. Collecte qui fût d’ailleurs un succès, lancé via un appel au don depuis les réseaux sociaux. Les étudiants ont récupéré une bonne trentaine de paires de souliers exclusivement féminins.

Cette œuvre d'art nous interpelle à propos des meurtres et de la violence faite aux femmes au Mexique. Une tragédie qui n'a pas été suffisamment mis en lumière par les médias, l'art, l'écriture ou le cinéma.

L'exposition tente d’interroger ce sujet des violences sexuelles par une approche inédite, en enquêtant sur la réponse émotionnelle que certains des artistes ont vécu après un abus sexuel. En effet, plusieurs des artistes dont les œuvres sont exposées ont vécu une forme d’abus sexuel et ont exprimé leurs sentiments personnels à travers une ou plusieurs oeuvres.

Les œuvres d'art deviennent à la fois comme des outils de guérison et de cure pour les artistes et également un moyen et un support afin de dénoncer les terribles agissements dont ils ont souffert. La problématique était déjà cruciale pour certains artistes en raison de leur engagement et leur long combat contre la violence en tout genre, offrant un point de vue unique sur le sujet.

Cet événement est une occasion de réfléchir ensemble sur les victimes, tout en travaillant activement ensemble pour sensibiliser le public.

District 13 Art Fair

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Pour sa deuxième édition, District 13 Art Fair s'est installée au sein de l’hôtel Drouot, lieu symbolique et historique de l’histoire de l’art, du 26 au 30 septembre 2018.

Implantée au coeur de la capitale, District 13 souhaite refléter les différentes contre-cultures qui gravitent autour de l’art urbain, de ses racines à aujourd’hui.

District 13 Art Fair

District 13 Art Fair réunit, par une sélection affinée, un éventail de galeries internationales parmi les plus importantes et représentatives de la scène artistique de l'art urbain.

Une dizaine d’étudiants de l’IESA arts&culture ont participé à cette édition en tant que médiateurs culturels et ont participé à la régie logistique de la foire.

District 13 Art Fair était également présent hors-les murs notamment dans le XIIIème arrondissement où elle puise ses sources :

  • Tour Paris 13
  • Street Art 13

District 13 Art Fair renforce la place importante de Paris sur le marché du street art et développe le rayonnement de la capitale à l’international.

Se réorienter : intégrez nos cursus en rentrée décalée accompagnée

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Votre rentrée ne se passe pas comme prévu et vous avez l’impression que la formation que vous avez choisie ne vous convient pas ?

Réaliser qu’une formation ne correspond à pas ce que l’on attendait est fréquent et on l’en s’en aperçoit souvent dès les premières semaines.

L’IESA arts&culture vous propose une rentrée décalée jusqu’au 12 novembre 2018 pour une orientation réfléchie en adéquation avec votre projet professionnel et vos passions.

rentrée décalée formations art culture

Qu’est-ce qu’une rentrée décalée accompagnée ?

Vous ne souhaitez pas perdre une année et vous désirez intégrer dès maintenant l’un des trois Bachelors de l’IESA arts&culture ?

L’IESA arts&culture prend en compte cette rentrée décalée en mettant en place un accompagnement personnalisé pour vous faire rattraper les premières semaines de cours que vous n’aurez pas suivies. Nos quatre professeurs référents, Luis Belhaouari, David Brouzet, Kate de Francesco et Barthelemy Martinon, vous permettront d’intégrer sans difficultés l’enseignement de 1ère année si vous arrivez avant le 12 novembre. Seule contrainte, être titulaire du Baccalauréat.

Comment m’inscrire ?

Afin de ne pas perdre de temps et débuter dès à présent votre formation, contacter directement le service des admissions pour prendre rendez-vous. Dès votre candidature acceptée, vous pourrez débuter les cours avec un accompagnement personnalisé. Vous aurez alors une semaine pour régulariser votre inscription.

Je prends rendez-vous

Comment vais-je rattraper les cours manqués ?

Le service pédagogique de l’IESA arts&culture vous donnera accès à l’ensemble des outils pédagogiques déjà reçus par vos camarades depuis le début de l’année. Les professeurs référents de l’école vous accorderont le temps nécessaire pour vous aider à acquérir les savoirs déjà enseignés et vous accompagneront pour vérifier avec vous que votre intégration se passe au mieux.

L'IESA arts&culture reprend Drouot Formation

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Désireux de voir se développer les formations mises en place par Drouot Formation, Drouot Patrimoine a choisi d’être rattaché à l’IESA arts&culture pour ses formations marché de l'art.

Cette reprise est la possibilité de développer, en France et à l’international, des formations professionnelles appuyées sur les compétences des professionnels français dans les domaines de l’expertise et du commerce de l'art.

Entretien avec Frédéric Ballon, directeur depuis huit ans de Drouot Formation.

frederic ballon drouot formation

Ancien directeur de Christie’s Education Paris, le groupe Drouot lui a donné mission en 2011 de créer une véritable école de formation au marché de l’art. Le programme « Consultant » mis en place, qui s’adapte chaque année aux fluctuations du marché, présente trois volets complémentaires :

  • l’histoire de l’art appliquée au marché de l’art
  • l’initiation aux techniques de l’expertise ou « maïeutique de l’objet »
  • la connaissance approfondie du fonctionnement du marché

La pédagogie de Drouot Formation repose sur l’étude pratique des œuvres d’art et s’apparente de ce point de vue à la notion très anglo-saxonne de « connoisseurship ». Le corps enseignant se compose exclusivement de professionnels auxquels il est demandé de rendre compte aux étudiants de la réalité du marché en toute objectivité.

Les étudiants dont le nombre est limité (45 inscrits cette année) afin de privilégier la qualité de l’enseignement, sont sélectionnés sur la base d’une bonne connaissance de l’histoire de l’art et d’une expérience professionnelle préalable dont les compétences sont transférables vers le marché de l’art. Ainsi dans les promotions, il y a un nombre important d’étudiants issus du milieu bancaire, financier, de la communication, du droit ou de l’informatique, notre démarche étant essentiellement entrepreneuriale et tournée vers l’étude des modèles économiques émergents dans le marché de l’art.

Outre le caractère extrêmement concret et pratique de l'enseignement, la proximité de l’hôtel Drouot constituant un outil pédagogique irremplaçable, les étudiants sont soumis toute l’année à divers types de contrôle des connaissances spécifiquement conçus de manière à développer progressivement les compétences indispensables pour réussir dans ce milieu.

Drouot Formation dont la notoriété ne cesse de s’affirmer auprès des professionnels possède aujourd’hui une très forte identité liée à son lien avec l’hôtel Drouot mais également pas le type de pédagogie qui y est proposée. Nous sommes prêts aujourd’hui à exporter notre savoir-faire.

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